Antoine Bauderon de Sénecé, mâconnais, bretteur et poète de cour

Antoine Bauderon de Sénecé (1643-1737) n’aura-t-il laissé comme souvenir que le nom d’une rue à Mâcon ?
Avant de se retirer à Condemine, ce poète agréable, fils d’un magistrat sévère, aura eu une vie plus agitée qu’on l’imagine. Duels, exils, travaux littéraires, succès de cour et ambitions déçues en auront ponctué les quarante premières années. Voltaire l’appréciait, Sainte-Beuve en a aimablement parlé. « Heureux quelquefois à jaser, Ses vers feroient danser un arbre, Mais quand il vient moraliser, Il me paroit plus froid que marbre. », disait-il de lui-même.
Écoutons-le jaser !